Le Dôme

19-12-2006 à 19:17:11
Le Dôme


Prologue:

Nerzim a toujours été un garçon normal. Il allait à l'école comme tout le monde, il faisait des bêtises comme tout le monde, il ne se souciait pas beaucoup de son avenir, comme tout le monde... Ou presque. Car, loin au-dessus de nous, il y a des gens qui s'occupent de l'avenir de chaque être humain, de son lieu de vie, de sa mort... Mais ces gens ne sont pas forcément bienveillant, ni malveillant. Ils étaient neutres.

Croyez moi, ou ne me croyez pas, mais Nerzim ne vivait pas à un endroit « normal ». Car pour vous, c'est anormal, mais pour lui, c'est tout à fait logique. Son père vivait là, comme son grand-père et son arrière grand-père...
En vérité, tout n'est qu'une question de point de vue. Seulement, pensez-vous qu'il existe sur cette terre un endroit non découvert par l'Homme ? Non, et je ne le pense pas non plus. Mais, nous avons nos religions. Les hérétiques avaient les leurs, ils ont été exterminés... Enfin, c'est ce qu'on dit.

Imaginez, que, pour éliminer à jamais la menace des hérétiques, on les ai enfermés dans un endroit dissimulé à l'homme ? Cela voudrait dire que même les plus grands chrétiens sont sorciers.
Eh bien moi, je le dis, les hérétiques furent enfermés dans le « paradis ». Endroit créer par les adeptes du christianisme pour apprendre aux non-croyants que leurs dieux n'étaient que bien faible comparé aux pouvoirs de Dieu, celui qui a créé le paradis et le monde. Aujourd'hui, dans tout le « paradis » on a oublié cette histoire, de notre côté ça a aussi été oublié. Mais comme chaque chose ont une fin, même les plus grands secrets finissent par être dévoilés...

Chapitre 1: La Tour Ematouril.

Le soleil se leva. Peu à peu, le petit village de Savignal se réveilla. Les habitants ouvraient leurs volets, les chiens aboyaient, les vaches beuglait, les chevaux s'ébrouaient et les enfants commençaient à râler.

Nerzim se redressa lentement dans son lit et frotta ses yeux. Ses draps étaient complètement défaits, comme si il y avait eu une guerre en-dessous. Sa chambre n'était pas en meilleur état en fait. Il ne la rangeait que lorsqu'il ne pouvait plus circuler.
Il se leva et alla ouvrir ses volets. Lorsque la lumière du soleil baigna la pièce d'une douce lueur orangé, Nerzim avait déjà enfilé ses habits et était assis devant un bol de céréales aux fruits.
Il avait toujours était rapide, actif et prêt au moindre efforts pour aider les autres. C'était aussi un défaut. Lors de ses cours, il n'était pas rare qu'il soit la source du bazar. Mais il s'en sortait toujours.

C'était un matin de samedi ensoleillé, qui prévoyait une bonne journée, parsemée d'escapades et de jeux pour la plupart des adolescent du village. Nerzim en faisait partit. Il sortit de chez lui après avoir dis à sa mère le plan de sa journée. Se dirigeant vers le cinéma, où il devait retrouver son ami Dogril, il observa la jungle.
En vérité, le village était construit en pleine jungle, dans un endroit où les plantations étaient espacé et où l'on avait construit les maisons, ainsi, tout paraissait sauvage.
Nerzim avait des cheveux noirs et des yeux jaunes, sa peau était sombre, bronzée. Il portait des vêtements bleu foncé et avait dans sa poche un couteau. On savait tous que la jungle n'était plus sûre.

Il arriva devant le cinéma aux environs de 10h30. Dogril était déjà là et s'avança vers Nerzim.

« Alors mon vieux ? T'as traîné ce matin ? demanda le jeune garçon sur un ton de reproche.
- Mais nan, j'ai juste un peu rêvé sur le chemin, répondit Nerzim en haussant les épaules.
- Et tu rêvais de quoi ? De Lyma ? »

Dogril éclata de rire devant la mine déconfite de son ami. Ils avaient beau n'avoir que 12 ans, ils s'intéressaient déjà beaucoup aux filles.

« Ah, tu es vraiment fou d'elle...
- Tu peux parler avec... »

Soudain, une foule de personne sortirent du cinéma en criant. Ils poursuivaient un jeune enfant qui serrait contre lui ce qui ressemblait à un livre. Il jeta quelques regards derrière lui puis finis par sauter derrière une barrière et de s'enfuir dans la jungle. Nerzim s'approcha des poursuivants du jeune garçon.

« C'était qui ?
- Le fils de la nouvelle herboriste, cracha un homme, il s'amuse à venir nous jeter des sorts de sommeil en plein film.
- Ouais, si je l'attrape, cria une autre personne, je le jette dans le fleuve ! »


Nerzim passa devant la grande tour abandonnée Ematouril en sifflotant.
Le soleil commençait à se coucher en diffusant une douce chaleur aux teintes orangées.
Le jeune homme avait passé sa journée a escaladé falaises et arbres, alors, en passant devant le vieil édifice, il se dit que gravir une chose de plus ne ferait de mal à personne, de plus, la rouille avait creusé de belles prises dans le métal. Nerzim s'approcha de la paroi rouge et commença à s'élever. Il avançait facilement sur le mur et il était content qu'il lui reste une demi-heure avant l'heure donné à sa mère pour son retour. Il serait facile de descendre et revenir chez lui en un quart d'heure après avoir observé le panorama. Nerzim atteignit le toit de l'édifice en moins de cinq minutes et il s'assit sur le sol pour observer le couché du soleil. Il s'allongea pour reprendre son souffle et, il entendit des bruits sourds. Les sons venaient de l'intérieur de la tour, endroit non visité depuis bien longtemps. Et si ce qu'elle contenait était toujours en fonctionnement ? Poussé par la curiosité, il s'approcha d'une trappe dans le sol qu'il venait de remarquer. Il attrapa la poignée, rouillé, et tira de toutes ses forces.
Il avait beau être rapide, ses muscles n'étaient pas extrêmement puissants, ainsi, il lui fallut s'y reprendre à trois fois pour réussir à la soulever légèrement et encore cinq fois pour enfin l'ouvrir entièrement.
Il lui restait un bon quart d'heure de libre avant de rentrer et les coups sourds résonnaient au loin, Nerzim attrapa les barreaux de ce qu'il pensait être une échelle dans le noir et commença à descendre.

Une lampe avait été laissé sur une table proche de l'échelle utilisée par Nerzim, qui plus est, elle fonctionnait toujours. Ainsi, le jeune homme avançait dans l'obscurité de la tour, à la recherche de la source du bruit. D'après ce qu'il voyait, la tour avait dû être une usine de fabrication de... Quelque chose, ou bien une de ces centrales sensées activé un cataclysme comme dans les films. Un escalier apparut devant le jeune homme qui l'emprunta sans réfléchir. Il finit par arriver devant une sorte de grande machine. Il l'avait trouvé, la source des bruits. Nerzim s'approcha et observa le tableau de commande, plein de leviers et boutons. Tentant sa chance, le garçon appuya sur plusieurs bouton et baissa un levier. Rien ne se passa. Finalement, ça ne fonctionnait pas. Il fit demi-tour et repartit en chemin inverse. Il sortit de la tour par la trappe, restée ouverte, alors que la lampe le lâchait. Il la laissa dans la tour et referma, après un gros effort, la trappe. Nerzim descendit du toit et rentra chez lui. Il avait six minutes de retard.

--Message édité par le 18-12-06 à 15:24:19--
18-12-2006 à 15:22:08
Vraiment cool ce début d'histoire ... Ton élocution est excellente et la synthaxe est bien à mon goût ^^ à voir pour la suite.

Le lotus bleu ...
19-12-2006 à 18:33:07
OO Mais c'est supoer ça !

Anck Su Namoun
19-12-2006 à 19:17:11
Merci de vos commentaires ^^